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lundi 17 octobre 2011

Les nouvelles têtes pensantes du foot européen (2)

Petit focus sur les jeunes coachs qui officient avec succès sur les bancs des grands championnats européens. Le deuxième sur la liste est André Villas-Boas, la nouvelle rock-star des entraineurs. Retour sur lle début de carrière en fanfare du tacticien lusitanien.




Le destin d’André Villas-Boas est fortement lié à feu Sir Bobby Robson. C’est le coach anglais qui met à André le pied à l’étrier. Alors qu’ils sont voisins, Robson se prend d’affection pour le jeune type avec lequel il discute football. Alors qu’il n’a que 16 ans, le coach anglais engage Villas-Boas dans le département de scout de Porto. Robson s’arrange également pour le jeune portugais puisse suivre des cours de formation à Ispwich Town. Parlant parfaitement anglais depuis son enfance, Villas-Boas connait un court passage comme sélectionneur des Îles Vierges britanniques à l'âge de 21 ans. Il retourne au Portugal pour rejoindre le staff de Mourinho (un autre protégé de Robson) à Porto. Il est préposé à la supervision des futurs adversaires du club des Dragons puis, suivant son second mentor, il fait de même à  Chelsea et l’Inter. Il se sent désormais prêt à coacher une équipe 1.
La démission Rogério Gonçalves en Octobre 2009 lui offre les portes du vestiaire de l’Academica. Il réussit à amener le club de Coimbra au 11e rang de la Superliga et en ½ finale de la coupe de la ligue face à Porto. Ses succès ne sont pas passés inaperçus et l’inspiré Pinto Da Costa l’enrôle pour remplacer Jesualdo Ferreira sur le banc de Porto à l’été 2010. Il connait un retour triomphant à Porto en permettant au club portugais de remporter toutes les compétions dans lesquelles il était engagé. Il devient ainsi le plus jeune entraineur à remporter une coupe Européenne à 33 ans.
Les supporteurs du club Dragoes rêve donc d’une suite à la Mourinho avec la Champion’s League en ligne de mire. Mais le jeune coach est courtisé. L’Inter est le premier club à lui faire la cour. Sentant que le club nerrazuro en fin de cycle, Villas-Boas décline poliment l’offre de Moratti. Mais comment résister aux pétrodollars de Chelski. Pour 15 millions d’€, le club de Roman Abramovitch arrache André à Porto. Cette trahison déclenche alors l'ire des supporters envers leur ancienne idole, lui qui quelques semaines plus tôt jurait pourtant fidélité.
Qu’importe, l’ascension du tacticien portugais est fulgurante et il rentre désormais totalement les pas du Mou. Le défi s’annonce de taille pour le désormais nommé Spécial Two. Il s’agit de remettre sur les rails une équipe en perte de vitesse sans pour autant laisser les cadres comme Lampard, Terry ou Drogba sur le côté. Il faut aussi résoudre le mystère Torres, le buteur espagnol est tout simplement en échec depuis qu’il revêtit la tunique bleue. Au-delà des résultats, c’est la capacité de management  reconnue du coach portugais qui est mise à l’épreuve. Il est capable de tirer le meilleur d’un effectif même quand celui-ci semble en fin de parcours comme chez les Blues actuellement. Les équipes de Villas-Boas sont également connues pour le jeu attrayant c’est particulièrement le cas de l’Academica.  A ce jour, Villas-Boas a réussit son pari. Chelsea résiste non loin des 2 clubs mancuniens. Les recours semblent bien intégrés et les vieux briscards rendent de très bons services. A force d’être aussi précoce, espérons qu’André n’est pas craché tout son talent.

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