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vendredi 21 octobre 2011

L'équipe de cristal

Pour faire suite à des discussions dans l’After Foot, voici ma proposition d’équipe-type en cristal. Il s’agit ici de retracer les joueurs voués à un grand destin mais qui, du fait de nombreuses blessures, n’ont pas eu la carrière escomptée. Retour sur ces talents aux corps d’argiles.




Le cas de Yohann Pelé est un peu particulier. Ce n’est pas une blessure qui a entrainé la chute de son niveau, c’est son état d’esprit. Après d’excellents débuts ne pro, on promet monts et merveilles à Yohann (MU, Arsenal). Mais à la suite d’une saison décevante, d’une brouille avec le président du MUC et d’uen gourmandise qui l’éloigne de Bordeaux, il signe TéFéCé. Dès le 1er match avec ses nouvelles couleurs, il se blesse à la main. Pis, en ocobre 2010, le TFC annonce qu'il souffre d'une embolie pulmonaire bilatérale. Il n’a depuis plus jamais mis les pieds sur un terrain de foot et son carrière est grandement menacée.

Christoph Metzelder connait ses heures de gloire au Borussia. Il est partie prenante de la campagne des allemands en 2002 lors la World Cup. Alors considéré comme l'un des plus grands espoirs à son poste, il ne parvient pas à confirmer en raison d'une très grave blessure au tendon d'Achille. La saison 2003/2004 sera pour lui blanche et sèche. Il réussit cependant à revenir en 2005 et signe au Real Madrid à l’été 2007. Ne jouant presque pas, il arrive à se blesser en février 2008. Malgré les conseils de Low, Christoph préfère squatter le banc et l’infirmerie du Real que de rejoindre un club qui lui donnerait plus de temps de jeu. Il finit par rejoindre Shalke (au passage ennemi héréditaire de son club formateur Dortmund) où il a retrouvé le chemin des terrains mais pas celui de cador.


Woodgate a connu une ascension fulgurante à Leeds.. Il est recruté en Janvier 2003 par Newcastle. Malgré les 28 matches seulement disputés, le clairvoyant Perez obtient sa signature contre 20 millions d’€. Là, c’est le début de vraies emmerdes. Il ne joue que 12 matches avec les merengues en XX ans. Il décide se refaire une santé à Middlesbrough puis Tottenham. Les blessures lui empêchent d‘avoir une vrai continuité qui lui permettraient de retrouver son niveau. Il est aujourd’hui à Stoke.

 Ledely King a tout simplement des genoux flingués. Concrètement, le capitaine de Tottenham n’a plus de cartilage aux genoux. Il ne participe plus aux entrainements des Lillywhite et ne joue que très sporadiquement en Premier League. Dommage, car il était considéré que le défenseur du futur. Si on lui fout, des genoux mécaniques ce sera effectivement le cas. Malgré tout sa fidélité aux Spurs est récompensé, il a toujours un contrat malgré le nombre famélique de rencontre qu'il dispute chaque année.



Christian Chivu éclate aux yeux du monde sous les couleurs de l’Ajax. Après des mois de négociations et des complications financières, il signe à l’AS Roma pour 18 millions d’€. Malgré des bonnes prestations, il ne réussit pas à s’affirmer au niveau mondial de fait de blessures récurrentes. Malgré cela, il reste très courtisé (le Barça et le Real se sont fait la guerre pour lui) et poursuit sa carrière à l’Inter. Bien qu’il soit plus souvent titulaire que remplaçant, Chivu ne peut être considéré comme un véritable pilier du club nerrazuro. D’ailleurs, le joueur n’a dépassé qu’une seule fois dans sa carrière la barre des 30 matchs joués.


Encore un anglais, encore un destin brisé. Hargreaves se révèle sous les couleurs du Bayern. Mais c’est à MU qu’il connaitra ses (trop rares) heures de gloire. Capable de joueur à peu près partout en défense ou au milieu, il joue souvent nulle part du fait de ses nombreuses blessures. Et quand il revient, c’est pour disputer que 4 minutes face à Wolverhampton. Après la résiliation de son contrat à MU, il rejoint City en 2011. Il se fait remarquer par son retour victorieux en septembre et son offensive contre le staff médical des Red Devils. A défaut d’en faire régulièrement sur le terrain…

Tout comme Mozart (à l'origine de son sobriquet), Tomas Rosicky a connu la gloire jeune. Sous les couleurs du Borussia Dortmund, l’artiste régale sus fans de jolies arabesques, de drible chaloupées et de patators comme le veut la tradition Outre-Rhin. Contraint, les dirigeants de Dortmund le cèdent à Arsenal, où Rosicky effectue des débuts convaincants. Manque de pot, il se blesse grièvement en janvier 2008. Il ne revient qu’en septembre 2009. Mais depuis il aligne les séjours à l’infirmerie et les prestations quelques peu quelconques chez les canonniers.

Sebastian Deisler ou l’un des grands gâchis de ses 20 dernières années. Tout commence pourtant bien à M'gladbach puis au Herta Berlin où le n°26 démontre tout son talent précoce. Malgré une grosse blessure, il signe au Bayern en 2002. Ses 2 premières saisons sont jonchées de nombreuses blessures notamment au genou droit à tel point qu’il ne dispute que 19 matches. Après le corps, c’est le mental qui lui fait défaut : en 2004, il tombe dans la dépression. Quand il remonte la pente, son corps le lâche à nouveau. Il est stoppé en 2004/2005 par son genou droit et sa cheville. Après des mois d’absences et de galère, il décide d’arrêter les frais en janvier 2007.

Back to the 90’s. Aux débuts de celle-ci, un ailier italien fait tourner en bourrique les défenses transalpines sous les couleurs du Torino. Il se nomme Gianluigi Lentini. Le Big Club de l’époque, l’AC Milan, flaire le bon coup et l’engage pour la somme record (à l’époque) de 15 millions d’€. Malheureusement, Gianluigi est victime d’un très grave accident de voiture en août 1993. Il ne retrouvera jamais son niveau et tentera sa chance à l’Atlanta, au Torino ou Cosenza. Sans succès. Lentini reste sans doute l'un des grands talents gâché par un destin tragique.



Vicente a été formé à Levante, mais c’est sous les couleurs de Valence que cet ailier gauche a semé la terreur. Sa vitesse, sa technique et sa patte gauche ont permis au club Ché d’être l’un des meilleurs clubs du début des années 2000. Ses soucis commencent en 2004/2005 par des blessures aux chevilles. Ces problèmes ont persisté pour le reste de sa carrière valencianne mais au moins cela a permis l’éclosion de deux pépites : David Silva d’abord et Juan Mata ensuite. Aujourd’hui, il traine son mal à Brighton en Premiership.


Après de bons débuts à Metz, P’tit Louis décide rapidement de tenter l’émigration en Albion. I permet de se faire une place de choix en Premier League. MU enrôle donc le français. Malgré de bonnes stats en temps de présence, Saha n’est malheureusement pas épargné par son corps. Malgré toute l’affection qui lui portait, Sir Alex ne peut garder ce blessé chronique. Saha signe à Everton ou il continue d’enchainer les buts et les blessures. Ses dernières lui ont empêché de s’imposer également en bleu ou il avait clairement une carte à jouer aux débuts de l’ère Domenech.



Des joueurs comme Robben, Van Persie, Cissé, Nesta, Sneijder, Van der Vaart ou encore Ribery ont été exclus de cette équipe car malgré leurs blessures, ils ont atteint une reconnaissance certaine et ont pu s’affirmer à un moment ou un autre

2 commentaires:

deemey a dit…

mais où est Julien Rodriguez??

Je le cite: "quand je joue, c'est comme si on me rabotait la cheville à coup de perçeuse"

banlieusarddu99 a dit…

J'avoue qu'il aurait du avoir une place de choix, capitaine même. Même si contrairement à d'autres, il n'avait pas beaucoup de talent