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mardi 21 octobre 2014

Viva la Revoluciòn !!


En ce moment, rien ne résiste à l'OM et Bielsa. Ni les équipes adverses ni les cœurs de tous les suiveurs de la L1. L'entraineur argentin n'est pas arrivé sur la pointe des pieds. Au contraire, par une comm' savamment orchestré par le président Vincent Labrune, Bilesa a débarqué en sauveur. Rapidement renommé le Fada, il a tout de suite été adopté par les supporteurs de l'OM comme en témoigne son accueil à la Commanderie.


Pour les médias, ce ne fut pas aussi simple. D'aucuns fustigeaient son attitude rigide qui ne pouvait pas convenir à la "si exigeante" Ligue 1. Les deux premiers résultats en était une preuve pour certains : Bielsa serait un flop.

Plaisir communicatif

2 mois plus tard, il est impossible de ne pas trouver un converti. Plus aucun commentateur n'ose critiquer la fameuse méthode Bielsa. Les influents journalistes/polémistes que sont Riolo (fervent partisan de l'argentin depuis le départ) et Menes sont même dithyrambiques. Et pour cause, l'ancien entraineur de Bilbao a transformé une bande de bourricots ingérables en de véritables chevaux de courses inarrêtables. L'équipe drivée par Bielsa caracole en tête duc lassement, bat des records et réconcilie un club et sa ville.
Mieux, il convainc même en dehors des frontières naturelles. Difficile de trouver un supporter adverse ne louant pas l'excellent parcours l'olympien. Stupéfaction, admiration voire une pointe de crainte pour les Parisiens qui n'ont encore entamé leur remontée programmée. Mais même eux prennent du plaisir en regardant cet OM. Car oui il est bandant dans la qualité du jeu proposé mais aussi et surtout pas les efforts déployés. Cela tranche avec ce que propose (ait ?) la plupart des coachs de Ligue 1. On ne peut pas dire que c'est une question de moyens car les mêmes joueurs trainaient leur misère sur les mêmes pelouses l'an dernier à tel point que cela en était devenu un supplice même pour les plus fervents supporteurs.
La valeur travail

Et ceci est une victoire importante pour Marcelo Bielsa. Il y a quelques semaines, SoFoot affichait sur son site  un article exposant l’idée qu'il s'agit même de la première victoire de Bielsa. Comment ne pas être d'accord. Les interviews d'après-match des joueurs olympiens se suivent et se ressemblent. Tous soulignent l'excellent état d'esprit et tous insistent sur l'énorme travail effectué au quotidien. Cela débouche avec une logique implacable sur des bons résultats et un plaisir partagé entre les joueurs et leur public.
Le même SoFoot, mais version magazine cette fois, a accordé 14 pages le mois dernier pour décrire l'entraineur argentin. Un magnifique portrait qui montre à quel point pour cet homme le travail est important. Il a réussi à inculquer cela aux joueurs marseillais sur lesquels beaucoup ne misait plus un kopek. 

Désormais, les joueurs sont investis dans une mission : marquer un but de plus que l'adversaire. On parle bien de philosophie offensive et cela tranche de nouveau avec ce championnat à tradition tactique et défensive. Il est vrai que l'OM a affronté peu de cadors. Mais encore faut-il se donner tous les moyens de battre les petits. De battre ? Non, de coller des tartines. Et l'OM en a passé quelques-unes. Et c'est pas fini ! Reste à voir le comportement face aux "gros". On aura une première indication face à Lyon dans le désormais Olympico ce dimanche et plus encore dans le si attendu classico le dimanche 9 novembre. Mais, à ne pas douter que Bielsa ne reniera pas ses principes. Il défiera ces équipes comme son Bilbao le faisait face au Barça, quitte à prendre des roustes.


C’est aussi cela la méthode Bielsa. Ne pas se renier. Alors au risque d’être taxer de partisan, on ne peut souhaiter que cette révolution se propage. Avoir enfin des équipes qui vont vers l’avant, enfin des joueurs qui jouent et pensent à l’endroit, enfin du spectacle et plus des Bordeaux-Rennes. Alors, il ne gagnera peut-être pas de titre, mais Bielsa tiendra là sa plus grande victoire.

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